À propos

Antoine Corriveau est un artiste à part entière. Débarqué dans le paysage québécois en 2011, c’est en 2014 qu’il marque l’imaginaire avec l’encensé Les Ombres Longues, pour lequel il rafle, par vote du public, le Prix de la chanson SOCAN avec sa pièce « Le nouveau vocabulaire ». Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter paraît en octobre 2016, et récolte, notamment, 4 nominations au Gala de ADISQ, il figure sur la longue liste du Prix Polaris 2017, se retrouve dans les dix finalistes du Prix Félix Leclerc – et remporte le Prix André Dédé Fortin pour l’émergence au Gala de la SPACQ en plus de celui de l’album indie rock de l’année au Gala des GAMIQ 2017.

Manifestement la réputation de l’artiste n’est plus à faire. Et si la proposition peut paraître, a priori, nichée, le marché de la grande francophonie – très versé dans l’americana et la chanson éthérée – suit déjà de près la carrière de Corriveau. À ce titre, soulignons d’ailleurs qu’il figurait parmi les cinq nouvelles voix à surveiller dans Le Point (France) : « On le compare souvent à Bashung. Il est vrai que leurs voix, leurs écritures, leurs allures ne sont pas tout à fait étrangères. »

Un nouvel EP, Feu de forêt, est disponible depuis le 2 novembre et un album complet est à paraître au courant de l’année 2020.